Spectacles Joliette

Les nouvelles du Centre culturel de Joliette


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Dieu Merci, le spectacle dont vous êtes le héros!

Le spectacle Dieu Merci!, dérivé de l’émission animée par Éric Salvail, sera à l’affiche de la Salle Rolland-Brunelle les 31 juillet, 1er, 7 et 8 août 2015. Après deux ans de résidence à Sorel, la version «scène» de la célèbre émission de télévision entame une tournée au Québec pour vous offrir un spectacle unique rempli de rires, de complicité, d’improvisation et de numéros savoureux.

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Chaque soir, vous déciderez quels sketchs vous souhaitez voir. Vous bâtirez donc votre spectacle, ce qui veut dire que toutes les représentations seront différentes!

Contrairement à la télévision, il n’y aura pas de censure : toutes les folies seront permises pour le plus grand plaisir des comédiens et le vôtre! Dieu Merci!, c’est 15 sketchs, 15 décors, plus de 250 costumes, un animateur, 3 comédiens maison et 3 artistes invités. Qui sera à Joliette à l’été 2015? C’est à suivre au cours des prochains mois!

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Valérie Laurin pour le Centre culturel de Joliette // crédit photo : Gilbert Fortier


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Paris-New York

Revivez les plus grandes chansons des comédies musicales qui ont joué à Paris et à New York! Cette revue musicale contient 25 tableaux plus colorés les uns que les autres et regroupe 20 artistes sur scène!

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Les représentations de Paris-New York se poursuivent jusqu’au 23 août au Cabaret TELUS de la Salle Rolland-Brunelle.

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Lire la critique de la journaliste Geneviène Quessy du journal L’Action

 Valérie Laurin pour le Centre culturel de Joliette


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Mario Jean est «spécial»… mais dans le bon sens

Moi_Mario_800px«48, presque 60»

Le temps passe à une vitesse folle, déclarait celui qui s’arrêtait à Joliette pour une période qui, comme pour prouver ses dires, a semblé filer entre mes doigts.

Pour Mario Jean, l’heure est à l’autoréflexion, d’où le nom de sa nouvelle tournée depuis printemps 2014, Moi Mario. Au tournant de sa prétendue «soixantaine» et abonné aux thérapies, l’humoriste chéri du show-biz québécois nous fait part de ses observations existentielles, lesquelles la majorité de l’assistance approuve d’un rire franc.

Aucun Ti-Guy Beaudoin dans le coin, Mario Jean se retrouve seul avec lui-même avec la tâche ardue de nous faire passer une soirée formidable. Mission qu’il réussit avec brio.

Et pourtant…a priori, tout était en place pour me faire passer un mauvais quart d’heure (plutôt 2 heures).

J’explique.

Les femmes, particulièrement la sienne (dont les pattes d’oie sont devenues d’écrasantes pattes d’autruche sur son visage le matin), demeurent des cibles faciles de son humour quelque peu macho.

Mais pas seulement elles.

Les jeunes (en particulier les cégépiens) en bavent aussi, victimes sur lesquelles il jette un regard pessimiste. À l’apogée du «pognage de beigne», il compare les adolescents et les cégépiens à des zombies tapissant les sous-sols du Québec.

Mais pas seulement eux.

Les Lanaudois ont également eu une part du gâteau, surtout ceux de Saint-Charles-Borromée. Une craque n’en attendait pas une autre pour narguer les gens de la région, soit l’auditoire devant lui.

Pour la jeune femme qui était encore récemment étudiante au Cégep dans la région que je suis, tous les ingrédients étaient réunis et me visaient directement.

Et pourtant, il est pratiquement impossible de résister à la caricature volontaire que nous joue Mario Jean d’un homme peu ouvert d’esprit de la fin quarantaine.  Avec son sens de la répartie très aiguisé et son approche simple et efficace, il n’a pas fini de nous charmer.

Ce qu’il affectionne par-dessus tout, c’est la scène, nous déclare-t-il à la fin.

Et ça, à le voir aller, on y croit de tout cœur.

Anabelle Dagenais pour le Centre culturel de Joliette

Mario Jean sera en supplémentaire le 23 janvier 2015. Informations à la billetterie ou au spectaclesjoliette.com 


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PATRICE MICHAUD, une découverte à faire à tout prix!

PatriceMichaud_nouvelle©Anthony JourdainAvant la soirée de jeudi passé, Joliette ne pouvait que se douter à quel point Patrice Michaud sait mettre feu aux planches. Dans la salle, le public s’installe, délicieusement hétéroclite: des couples aux groupes d’amies en pensant par des parents et leurs enfants. Évidemment, on retrouve quelques fans avérés qu’on reconnaît à leurs cris enthousiastes récompensant l’arrivée du chanteur, mais encore plus nombreux sont ceux qui sont là pour la découverte. Ceux-ci n’auront toutefois pas l’occasion de regretter leur choix.

Accueilli par un tonnerre d’applaudissements, Michaud lance un chaleureux et dynamique «Bonsoir, belles gens de Joliette!», donnant par le fait même le ton à la soirée. C’est toujours avec simplicité, humour et charme qu’il prendra la parole. Il entame d’ailleurs le spectacle en annonçant avoir fait un effort spécial pour fitter avec la salle (portant une chemise du même bleu flamboyant). Son groupe entame alors une première chanson. C’est alors qu’on peut officiellement déclarer que le folk-rock de Michaud sait faire vibrer les foules. Les textes sont splendides, le talent des musiciens est indéniable et les mélodies sont plus qu’accrocheuses. D’autant plus, que le groupe a un indiscutable charisme. À la fois charmants, simples et rockers, les cinq artistes ont l’air de gentilshommes avec le soupçon de dissidence qu’il faut pour séduire. Ils ont de la classe et du mordant.

Cette attitude se reflète bien évidemment dans leurs chansons. Malgré le grand talent instrumental et la beauté des textes, c’est la simplicité qui domine dans l’oeuvre et qui confère au spectacle ce caractère aussi chaleureux. La complicité entre les musiciens est également indéniable. On voit que la scène est pour eux bien plus qu’un métier, mais une passion, sincère et profonde. Les musiciens ont le sens de la fête et ça paraît! La guitare et la basse électrique contribuent à cette ambiance festive, ajoutant ce qu’il faut de rock pour faire danser une foule. Nous aurons d’ailleurs droit à un amusant pastiche de Retour dans le futur en fin de première partie, le tout assaisonné d’accessoires «d’époque» et d’une danse digne du plus puissant des rock ‘n roll.

Il serait sacrilège dans une telle critique de ne pas souligner l’excellent travail que Michaud fait comme chanteur. Sa voix chaude, profonde et son accent (aucunement déguisé) ajoutent à la sincérité de l’oeuvre et permettent de toucher tous et chacun, prouvant que l’universel se trouve bien plus souvent dans les musiques très personnelles et la poésie de l’intimité que dans les chansons généralistes. La lumière sobre qui baigne le groupe de couleurs légères permet de souligner la beauté simple du spectacle.

Autre point rendant indiscutable la qualité du «Feu de chaque jour» est l’animation. Bien loin de se contenter de blagues faciles et de brève présentations des chansons, Michaud fait étalage d’incroyables capacités de conteur. Qu’il nous raconte sa découverte de la sexualité avec le développement de techniques pour regarder «Bleu nuit» ou le moment très touchant où il a appris qu’il allait être papa, il assaisonne toujours ses histoires d’un humour fin et bon-enfant. Il verse même dans l’imaginaire en nous racontant comment il a surpris les mannequins de «chez Monette» en train de discuter. Du conteur, il a vraiment tout: le charisme, le ton et la capacité à faire rire ou à émouvoir. Cependant, cela n’enlève rien à la poésie de son oeuvre musicale, à la beauté des harmonies vocales qui la jonchent et aux capacités instrumentales remarquables du groupe.

Quand Michaud quitte la scène, les applaudissements tonnent. C’est de bon coeur que le public appelle le groupe et on peut se permettre de penser que le coup de foudre est mutuel. Il rembarque sur scène, en courant, la main sur le coeur et les yeux un brin mouillé.

«Quand t’es un artiste établi, que ton public te suit tout l’temps, tu prends ton temps, tu te grouilles pas, mais quand y’a une partie d’la salle qui commence à te connaître et qu’ils en redemandent, là tu sais que quelque chose se passe et tu peux pas t’empêcher de te dépêcher.», lance-t-il.

En espérant que Michaud se dépêche aussi de revenir à Joliette, puisque cet artiste est véritablement une découverte à faire à tout prix.

 Rosalie Lapalme-Coderre pour le Centre culturel de Joliette


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Les sympathiques névroses d’André Sauvé

Anabelle Dagenais photoComment avez-vous dégusté votre café ce matin? Le coude droit en l’air? Votre petit doigt séparé de ses frères? À quel moment avez-vous ouvert la bouche? Et que faisait votre bras gauche pendant que le droit s’activait?

Voilà un bel exemple des absurdités hilarantes auxquelles on reconnaît le style d’André Sauvé. Sa conscience d’ÊTRE fait vivre à l’humoriste nombre d’angoisses existentielles qu’il partage avec nous pendant près de deux heures, pour notre plus grand plaisir. Le personnage n’est pas de tout repos!

Au fait, avez-vous bien dormi ou avez-vous plutôt passé votre nuit, tout comme lui, à essayer de découvrir où s’en va le blanc quand la neige fond?

Vous avez prévu de petites vacances prochainement? J’ose à peine vous dire : Profitez-en! N’y a-t-il que le cerveau en continuelle ébullition d’André Sauvé pour gâcher des vacances au bord de la mer? Le bruit des vagues risque-t-il de vous rendre tout aussi marteau?

Dur, dur, en effet pour l’humoriste à frisettes de vivre dans l’instant présent, cette mince «slice» entre le passé et le futur! Il relate d’ailleurs de façon délirante comment il a tenté de «dresser le poodle dans la craque» pendant plus de deux semaines.

Il faudrait penser à créer un manuel d’instructions nous permettant de circuler sans gêne dans les méandres complexes de son cerveau. Imaginez un peu votre parcours de vie si, au cégep, votre prof de philo 101 s’était avéré être un André Sauvé aux synapses surchauffées! Oui, oui, celui-là même qui sermonne «D» sur les failles de la création!
Vous planifiez peut-être quelques rénovations? N’oubliez surtout pas de faire l’interminable liste des outils dont vous n’aurez pas besoin. Le génie bricoleur Sauvé ne nous en a-t-il pas fait la spectaculaire démonstration pour la construction de sa cabane à oiseaux?

S’il vous est arrivé à vous aussi, plus jeune, de compter Moïse parmi vos héros préférés, ne vous questionnez plus sur les raisons de votre manque de popularité d’alors. Sans doute comprenez-vous mieux, aussi, vos difficultés à socialiser lors de soirées mondaines! Honnêtement, qui ne s’est pas un peu (beaucoup) reconnu dans les difficultés parfois éprouvées à tenter de répondre aux règles socialement établies?

Justement, dans les angoisses et les délires de Sauvé, on finit tous un peu par se reconnaître et se laisser toucher. Au fil des blagues, on en arrive à la conclusion que la vie suit son cours et qu’il ne faut pas tant chercher à ÊTRE qu’à ÊTRE… tout simplement. Tic!

Faîtes-moi connaître vos impressions! Et… portez-vous bien! Ah, non!!!

Rédigé par Anabelle Dagenais pour le Centre culturel de Joliette


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Le Grand rassemblement familial des 10 ans de Petits bonheurs

Karine Cloutier_Crédit photo_Carl ArchambaultLe Centre culturel de Joliette vous convie à un événement des plus festif en l’honneur du 10e anniversaire de Petits bonheurs, le Grand rassemblement de danse familial, le dimanche 4 mai dès 10h, au Parc Olympique de Montréal.

Afin de célébrer le 10e anniversaire de Petits bonheurs, le Grand rassemblement aura lieu à l’Esplanade Sun Life du Parc Olympique, avec la chorégraphe Karine Cloutier, où la Danse en famille sera mise de l’avant. Ce sera sans aucun doute un moment de pur plaisir en plein air où plusieurs gens du Réseau Petits bonheurs, venant de Beloeil, Blainville, Joliette, Laval, Longueuil, Repentigny, L’Assomption, Sherbrooke, Trois-Rivières et Montréal, viendront former le cercle de la danse. Une rencontre intergénérationnelle inspirée par des rythmes africains, exécutés par des musiciens en direct, avec des mouvements simples, dans un cercle de danse pour les 0 à 99 ans. Il s’agit d’une activité gratuite.

Les familles désirant participer au rassemblement Danse en famille auront accès à une visite du Jardin botanique et à une montée dans le funiculaire de la tour du Stade Olympique et ce, tout à fait gratuitement. Pour ce faire, elles doivent se rendre sur notre site Internet au www.petitsbonheurslanaudiere.com, dans la section Programmation, et télécharger et imprimer le laissez-passer afin de le montrer sur place. L’Esplanade Sun Life est située au Parc Olympique, Secteur 100-B (Métro Pie-IX) à Montréal.

L’événement Danse en famille, depuis sa création en 2010, a joint plus de 2000 personnes. Rappelons également quele Festival Petits Bonheurs est une initiative de la Maison de la culture Maisonneuve qui vise à sensibiliser les tout‐petits aux différentes disciplines artistiques.

450 759-6202 // petitsbonheurslanaudière.com

Téléchargez le laissez-passer

Marie-Michèle Rivard pour le Centre culturel de Joliette


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Le festival Petits bonheurs en route ce jeudi!

Le festival Petits bonheurs sur les routes de Lanaudière approche à grands pas! Les festivités commenceront le 1er mai jusqu’au 15 mai prochain dans différents lieux et organismes de la MRC de Joliette, d’Autray ainsi que dans douze (12) municipalités de la MRC de la Matawinie.

Le Centre culturel de Joliette (CCJ) s’estime plus que fier cette année de présenter une trentaine d’activités, destinées aux 0‐6 ans, dont vingt‐huit (28) ateliers, trois (3) spectacles et une projection cinématographique (ONF). Le coup d’envoi du festival sera donné par l’atelier Le gros orteil le 1er mai à 10h à la salle L’Arsenal, animé par Marie-Hélène D’Amour. Cette dernière animera également cet atelier le 14 mai à 10h, mais cette fois-ci, ce sera au centre communautaire Pierre Dalcourt à
St-Félix-de-Valois. De plus, le 1er mai à 10h, dans la Municipalité de St-Alphonse-Rodriguez, c’est le Lanaudois Benoît Masson qui sera au centre communautaire pour y présenter son atelier Jeux de cirque pour les tout-petits. À noter que plusieurs activités peuvent se dérouler dans la même journée, dans différents lieux de Lanaudière.

Par ailleurs, la talentueuse Elsa Perez viendra animer son fameux atelier de théâtre Éveil au théâtre, au centre communautaire de St-Thomas le 3 mai, le Musée d’art de Joliette recevra le Théâtre de la Pire Espèce pour initier les enfants aux jeux d’ombres et de lumières le 3 mai également, le conteur et musicien Franck Sylvestre électrisera le centre communautaire de Crabtree le 4 mai avec son atelier-spectacle Le conte en musique, il y aura aussi le retour de la danse maman-bébé avec la professeure Magali Dudemaine de l’École de danse Symbiose le 7 mai et de la danse afro-contemporaine avec Karine Cloutier à Ste-Béatrix le 9 mai. Pour la Fête des Mères, la Municipalité de Rawdon recevra le Collectif Bois d’laine afin de faire découvrir aux enfants l’univers de la laine. Des rendez-vous familials à ne pas manquer!

Puisque les activités se déroulent sur un vaste territoire, la population est invitée à consulter le site Internet de Petits bonheurs afin d’obtenir la programmation complète et tous les détails relatifs aux lieux de diffusion des différentes activités, mais surtout à la réservation et achat de billets au www.petitsbonheurslanaudiere.com.

Rappelons quele Festival Petits Bonheurs, quicélèbre son dixième anniversaire cette année, est une initiative de la Maison de la culture Maisonneuve, située dans le quartier Hochelaga de Montréal. Il vise à sensibiliser les tout‐petits aux différentes disciplines artistiques et à leur permettre d’explorer le monde de la création.

petitsbonheurslanaudiere.com

Marie-Michèle Rivard pour le Centre culturel de Joliette


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Messmer – Réalité ou fiction?

Anabelle Dagenais photoIls étaient nombreux à vouloir se rendre sur scène pour témoigner de la véracité des performances spectaculaires de Messmer. Quelque peu sceptique, mais tout de même craintive de me voir transformée en marionnette face à ses suggestions, je n’ai pris aucune chance. Je n’allais tout de même pas le laisser me dicter sa propre volonté pour cet article! Pour garder toutes mes idées claires et demeurer objective, j’ai mandaté quelques complices.

Charles, lui, se voulait carrément sceptique. Selon lui, certains participaient avec excès uniquement pour confirmer la réputation de Messmer. Par exemple, lors d’une «reprise» d’une scène du film Top gun, une volontaire sensée perdre sa jambe à la suite d’une explosion, crie sans conviction et semble oublier son mal à peine quelques secondes plus tard. Il observe aussi que d’autres participants quittent subitement la scène pour regagner leur siège, comme si le charme n’opérait plus.

Mathieu pense pour sa part que tout est arrangé d’avance, qu’on fait appel à des comédiens. Qui, sinon, voudrait embrasser et «aimer» un rat au point de ne plus vouloir s’en départir?

messmer_ete_detailSi mon côté rationnel abondait dans le même sens, je ne pouvais manquer de voir la foule réagir. Et pas qu’un peu! Messmer maniait les fils, la foule observait, estomaquée, bouche ouverte.

Vendue, c’est bien le cas de Noémie. Elle voyait ce spectacle pour la deuxième fois et semblait tout aussi emballée. Bien que les tests de réceptivité n’aient eu aucune incidence sur elle, elle n’en demeurait pas moins fascinée de voir à quel point certains numéros pouvaient avoir un impact majeur sur des participants. Elle relate notamment le cas où certains d’entre eux sont revenus sur scène lors de l’entracte pour «recevoir l’énergie de la boule lumineuse». Ils auraient réagi à la musique utilisée lors d’un précédent numéro. Dans le même ordre d’idée, à la fin du spectacle, deux hommes sont retournés se blottir l’un contre l’autre, amoureusement, sur l’air de Take my breath away.

Maude, qui partageait son engouement, se disait toutefois heureuse de ne pas être réceptive aux tests de réceptivité. Elle serait beaucoup trop honteuse de se mettre à pleurer sur scène comme un bébé de six mois ou d’exécuter une danse tribale préhistorique devant toute une foule et de n’en garder qu’un vague souvenir. Elle en rit, mais refuserait d’être le dindon de la farce.

Je l’avoue, je me rendais au spectacle de Messer pour en avoir le cœur net : départager le vrai du faux. Si je ne sais toujours pas sur quel pied danser, une chose est sûre, qu’on croie ou non au phénomène, le spectacle de Messmer se veut un excellent divertissement garantissant hilarité et étonnement. Qu’en avez-vous pensé?

Rappelons que Messmer sera de retour en 2015, soit le 18 avril, à la Salle Rolland-Brunelle. Les billets sont déjà en vente, mais il faut faire vite! Cliquez ici pour vous procurer des billets.

Rédigé par Anabelle Dagenais pour le Centre culturel de Joliette


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Marius et Fanny, une pièce romantique vue par Anabelle Dagenais

Anabelle Dagenais photoMarius et Fanny, une histoire qui verse dans ce qu’il y a de plus romantique! Les personnages principaux, qui prêtent leur nom à la pièce, se côtoient depuis toujours et éprouvent, à leur insu, de forts sentiments amoureux l’un pour l’autre.

Fanny a le désir se marier avoue-t-elle à Marius, lors d’une discussion au «Bar de la Marine», tenu par César,Marius et Fanny_détail2 le père du jeune homme. Seulement, alors que leur destinée amoureuse semble tracée d’avance et sur le point d’éclore, on apprend que Marius chérit depuis longtemps le projet de prendre le large. Cependant, ce plan qu’il aspire ardemment à concrétiser, rend impossible toute union avec la belle.

Il hésite cependant lorsqu’il réalise qu’il n’est plus le seul à courtiser la jolie Fanny. En effet, le richissime maître-voilier du village, Panisse, de trente ans son aîné, souhaite avoir sa main. Fanny, voyant là une occasion en or de presser Marius vers une demande en mariage, use de combines pour simuler un intérêt envers le vieux prétendant. Elle réussit ainsi à éveiller un sentiment de jalousie chez Marius. Sa stratégie, quoiqu’habile, ne parvient toutefois pas à le convaincre de rester à ses côtés.

Devant cette évidence, Fanny accepte de le laisser partir, ne voulant pas freiner son bonheur. Quel destin, dès lors, attend ces deux personnages ?

Marius et Fanny_détailLA PIÈCE EN SOI
César, interprété par Rémy Girard, attirait particulièrement les rires du public. Attachant malgré ses défauts, il était indéniablement le favori de tous. La tante de Fanny, jouée par Sophie Faucher, nous charmait tellement elle était drôle et savoureuse, et ce, malgré son rôle modeste. Lorsqu’elle était sur scène, nous n’avions d’yeux que pour elle. Si Marie-Pier Labrecque (Fanny) et François-Xavier Dufour (Marius) offraient une prestation sans faute, l’interprétation de Rémy Girard et de Sophie Faucher a, sans conteste, volé la vedette.

Marseille à nos oreilles
Déroutant de prime abord, l’accent marseillais est vite assimilé, voire oublié, grâce à l’interprétation crédible des comédiens. On se laissait rapidement gagner par l’histoire. Les blagues, rédigées par Marcel Pagnol vers 1930, étaient quant à elles toujours actuelles, car ponctuées de rires sincères partagés partout dans la salle. Les pièces musicales choisies dénotaient une sélection minutieuse qui apportait une ambiance des plus réussies.

Marius et Fanny_détail3Marseille devant nos yeux
S’il n’y avait qu’un point sur lequel je pouvais insister, ce serait sur la splendeur des décors. La journée auparavant, j’avais visionné la version récente du film Marius, question de me mettre dans l’ambiance.Quel ne fut pas mon étonnement, quand, devant mes yeux, j’ai retrouvé une copie presque conforme du décor que l’on m’offrait dans le film. Si parfois la disposition d’une pièce de théâtre et les déplacements sont plus ardus qu’au cinéma, notre regard n’en était pas le moindrement gêné.

Une utilisation judicieuse de la lumière laissait deviner le moment de la journée à travers ce qui avait l’apparence d’une vitre. Tout aussi brillamment, l’éclairage formait des ombres chinoises d’où se dessinaient des mâts de bateaux.

Avec deux unités de décors, ce n’est pas moins de quatre lieux distinctifs que l’on visitait : l’intérieur et l’extérieur du «Bar de la Marine», la maison-boutique de Panisse, puis la demeure de Corinne, la mère de Fanny. Cette réussite, on la doit à l’excellent décorateur, Jean Bard.

Vous étiez sur place ? Laissez-moi vos commentaires! Il me fera plaisir de vous lire!

Rédigé par Anabelle Dagenais pour le Centre culturel de Joliette


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Le festival PETITS BONHEURS, SUR LES ROUTES DE LANAUDIÈRE, est officiellement lancé!

couverturefb_pb2014   Le Centre culturel de Joliette (CCJ) est plus que fier de présenter officiellement la programmation de la troisième édition du festival Petits bonheurs sur les routes de Lanaudière, suite à la conférence de presse qui se tenait le 27 mars dernier. Il s’agit du plus grand rendez-vous culturel des tout-petits dans la région et il se tiendra du 1er au 15 mai 2014.

Une fois de plus, le festival Petits bonheurs est plus qu’attendu dans la région! D’ailleurs, cette année, le CCJ a élargi son réseau afin de pouvoir contribuer au développement culturel de la communauté lanaudoise et de faire rayonner l’art et la culture auprès des tout-petits, sur un vaste territoire. Ainsi, les activités se dérouleront dans différents lieux et organismes de la MRC de Joliette, d’Autray ainsi que dans 12 municipalités de la MRC de la Matawinie: « Le CCJ a la chance de pouvoir compter sur la participation de 24 municipalités et organismes qui collaboreront à présenter des activités sur le grand territoire de Lanaudière. Un plus grand nombre de familles auront ainsi accès aux activités au sein de leur communauté et nous n’aurions pu le faire sans nos précieux partenaires » souligne Audrey Ducasse, directrice du marketing et responsable de la programmation jeune public.

Des activités et des spectacles colorés
C’est plus d’une trentaine d’activités, destinées aux 0-6 ans, qui seront présentées dans Lanaudière, dont vingt-huit (28) ateliers et quatre (4) spectacles. Ces activités toucheront plusieurs disciplines comme la danse, le théâtre, la musique, le conte, les arts visuels, la marionnette, le cirque, etc. Fidèle à la tradition, le CCJ propose des spectacles qui ont été soigneusement choisis pour éveiller l’imaginaire des tout-petits. Nous pensons à la pièce de théâtre Le cygne, qui est une adaptation de la fable du Vilain petit canard d’Hans Christian Anderson, au cinéma avec quatre courts-métrages d’animation (en collaboration avec l’Office national du Film), à la pièce Pomme du réputé Théâtre des petites âmes et également au Conte pour enfants de 1000 jours du Théâtre de l’Avant-Pays, bien connu dans le domaine du théâtre jeunesse. Rappelons que le festival offre des activités à un prix des plus accessible et rassemble des artistes d’ici et d’ailleurs.

D’ailleurs, la population est invitée à consulter le site Internet afin d’obtenir la programmation complète au www.petitsbonheurslanaudiere.com.

Nos partenaires
Le Centre culturel s’estime à nouveau très heureux de présenter cette troisième édition de Petits bonheurs, surtout avec la présence de précieux partenaires qui ont à cœur cet évènement culturel. L’équipe du CCJ tient à les souligner et les remercier de leur confiance. Ils sont la Ville de Joliette, la Ville de Notre-Dame-des-Prairies, la Maison et Jardins Antoine-Lacombe, le Musée d’art de Joliette, la Municipalité de Crabtree, la Municipalité de Saint-Thomas, la Maison des contes et des légendes de Lavaltrie, l’École de danse Symbiose, la Bibliothèque Rina-Lasnier, la Bibliothèque de Notre-Dame-des-Prairies et la Joujouthèque Farfouille. De plus, le CCJ est fier de sa nouvelle collaboration avec le CLD et la MRC de la Matawinie, ainsi que ses douze municipalités, qui accueilleront douze activités. Les municipalités sont Chertsey, Rawdon, St-Alphonse-Rodriguez,
St-Côme, St-Damien, St-Donat, St-Félix-de-Valois, St-Jean-de-Matha, St-Michel-des-Saints,
Ste-Béatrix, Ste-Émélie-de-l’Énergie et Ste-Marcelline-de-Kildare.

Le CCJ tiens aussi à remercier la Caisse Desjardins de Joliette, le Ministère de la culture et des communications du Québec et le soutien des médias qui sont le M103,5FM, TC. Média, Télé-Québec et le Journal de Joliette.

Le Réseau Petits bonheurs célèbre son dixième anniversaire. Le festival est une initiative de la Maison de la culture Maisonneuve, située dans le quartier Hochelaga de Montréal. Il vise à sensibiliser les tout‐petits aux différentes disciplines artistiques et à leur permettre d’explorer le monde de la création, en offrant des activités à faible coût pour les familles et les centres de la petite enfance.

Marie-Michèle Rivard pour le Centre culturel de Joliette